Création réalisée par Daniel Zéa au Studio MIA (technique Fred Miguel)
Diffusée du 29/08/2009 au 27/09/2009 dans le jardin médiéval de l’Abbaye de Royaumont.
Diffusée pendant 1 mois dans le forum de bonlieu lors du festival MIA en novembre 2009.
Diffusée du 19/03/2010 au 28/03/2010 ,
une véritable jungle sonore dans la Maison communale de Plaimpalais. Daniel Zea change l’échelle de notre perception par un dispositif complexe associant l’ordinateur à 186 « fleurs haut-parleurs ». En pénétrant dans cette plantation électronique, nous devenons des insectes butinant les sons d’un nouvel éc(h)osystème.
Cette installation est composée par un système de deux ordinateurs en réseau qui gèrent 32 voix à travers 192 haut-parleurs.
Un système de captation qui comprend quatre senseurs de luminosité, un capteur d’humidité et un autre de température, le tout relié au réseau, lui fournissant des informations sur l’environnement.
Ces informations agissent directement sur une
synthèse sonore réalisée par un orchestre de
douze « granulateurs » (moteurs de synthèse
granulaire*) qui transforment les sons des animaux
enregistrés à l’abbaye.
Les relations de dépendance entre l’ambiance
sonore évolutive et les informations de l’environnement
se manifestent à plusieurs niveaux.
Par exemple, la montée ou la descente de la température peuvent entraîner des changements de vitesse dans le déplacement des voix
parmi les haut-parleurs qui sont dispersés dans le jardin. Les variations de luminosité peuvent changer la séparation ou la taille des grains.
Le résultat final est une musique « jouée » en temps réel par les conditions constituant l’habitat: la lumière, l’humidité et la température. La
pièce est aussi un jeu de perception, qui vise à changer notre échelle d’écoute, afin de pénétrer dans un espace ou l’on a des « oreilles » d’insecte.
La production et la perception du son en termes de rythme et de fréquence de certaines éspèces d’insecte subissent l’influence directe de l’humidité
et de la température. Cette installation est donc un espace creé àpartir de la metaphore de muter notre perception
humaine en perception d’insecte.
http://www.danielzea.org/works/orejas-de-mosca/
Création réalisé en novembre 2004 par Florence Baschet au Studio MIA (technique Fred Miguel)
Programmé A MC2 Grenoble lors du festival Les 38èmes Rugissantsle 1 décembre 2004 ,
A Paris (Cité internationale) pour les nuits de l’Itinéraire le 16 avril 2005
A Lyon au Grame pour la biennale musique en scène au printemps 2006
Piranhas est un vidéo-opéra où le public est immergé dans le son et dans l’image, entouré de musiciens qui jouent et d’écrans visuels couvrant les murs de l’espace : les images sont projetées sur les quatre murs de la salle, les musiciens sont au centre, le public est assis autour des musiciens et chacun des quatre saxophoniste placés à un angle du lieu. En tant que compositeur, je voudrais que ce concert d’images soit une réelle expérience de perception, plongeant le spectateur-auditeur dans un espace à la fois sonore et visuel. L’idée de considérer le son – qu’il soit instrumental, vocal ou électroacoustique – comme non seulement un alliage sonore à forger mais aussi une matière sonore à projeter dans l’espace est au centre de ma recherche : composer le temps, composer l’espace, un espace sonore de lumière et d’images.
Les images défilant sur les écrans suivent un piranha, poisson des eaux douces d’Amazonie célèbre par la férocité de ses dents acérées, en train de se nourir d’un mot : liberté. Derrière lui, au fond de l’eau, défilent d’autres images, celles-là réelles et virtuelles, comme miroir de notre contemporanéïté.
Filmé par une caméra fixe, un piranha nage entre le mot « liberté » et mes images qui défilent au fond de l’aquarium, bribes de mémoire de notre humanité où la liberté est tantôt menacée, tantôt rebelle face à l’aliénation et à l’oppression. Ces images sont pour la plupart issues de détournements picturaux d’icônes de notre quotidien. Dans l’aquarium, au premier plan, flottent les lettres du mot « liberté », constituées de chair, que le poisson va dévorer.
En dehors de la nature des images, j’ai voulu, par la spatialisation et le rythme même de ces images, jouer sur la réception kinesthésique de l’image par le spectateur. Ce dernier est en effet dans le même espace que le poisson liberticide, il est dans l’aquarium avec lui, dans un espace clos, presque carcéral. Mais face à la folie dynamique du prédateur, lui, reste immobile, spectateur. Va-t-il expérimenter sa passivité, voire sa complicité dans le goût même qu’il tire du spectacle? Le rythme des images, leur débit rapide comme celui d’un fleuve me permet aussi de créer comme un vertige chez le spectateur, alors plus receptif aux jeux de tensions glissés dans l’enchaînement des images, et de l’interroger à un niveau encore perceptif et inconscient sur ses réactions d’empathie ou de colère face à mes images, dans l’espace et la temporalité tels que nous les avons mis en scène.
Pietrantonio
http://www.florencebaschet.com/
Création réalisé par Jean-Luc Hervé et Frédéric Voisin au Studio MIA (technique Fred Miguel)
Diffusé le 7 juin 2008 a Lux les Valence dans le site de.(26 Lux les Valence)
Diffusé du 18/11/2008 au 21/11/2008 au brise Glace (74 Annecy)
L’objet de cette maquette était d’élaborer et d’expérimenter un serveur multi-agent neuromimétique et distribué permettant d’exécuter et d’accompagner en concert la partition Amplification de Jean-Luc Hervé et, à la suite du concert, d’en prolonger le développement musical à travers une installation musicale neuromimétique autonome.
Ce concert et cette installation sont prévus d’être produits à l’Ecole d’Art de la Ferme du Buisson au printemps 2006.
La particularité de cette installation est de recourir à un système génératif nouveau, fondé sur les propriétés d’apprentissage, d’auto-organisation et d’émergence des réseaux de neurones artificiels (RNA) et des systèmes multi-agents (SMA). Ce système, dont le calcul « neuronal » requiert une grande puissance de calcul, nécessite d’être distribué sur plusieurs ordinateurs communiquant entre eux par intranet ou internet : le système est donc multi-agent non seulement par la structure du code s’inspirant du fonctionnement des activités neuronales, mais aussi par sa structure matérielle, dont les ressources sont egalement distribuées sur plusieurs ordinateurs.La production musicale de ce système est prévue d’être accessible à la fois localement, à l’Ecole d’Art de la Ferme du Buisson, au moyen de projection vidéo simultanée au son, et sur internet au moyen d’un streaming continu (broadcast). De même, la documentation et le suivi du système sera entièrement accessible sur le serveur et site internet qui lui est associé.
http://www.fredvoisin.com/index.php
Cette compositrice Américaine est accueillie à MIA en 2008.
Patricia Alessandrini a étudié la composition avec Ivan Fedele, Tristan Murail et Thea Musgrave et suivi les cours de Franco Donatoni, Brian Ferneyhough, Beat Furrer, Jonathan Harvey, Michael Jarrell, Betsy Jolas, Helmut Lachenmann, Philippe Manoury et Marco Stroppa. Lors de ses études, elle s’est intéressée rapidement à la musique électroacoustique et la composition assistée par ordinateur : elle a ainsi participé au cours expérimental de composition et d’électronique en temps réel au Conservatorio di Bologna avec Adriano Guarnieri et Alvise Vidoli et suivi le cursus de composition et d’informatique musicale de l’IRCAM. Elle est diplômée en composition du Conservatoire de Strasbourg et soutiendra sa thèse de doctorat sur la composition et l’analyse assistées par ordinateur à l’Université de Princeton au printemps 2008. Ses compositions ont été jouées dans divers festivals dont Darmstadt Ferienkurse, L’Itinéraire de Nuit, Paris, Musica, Strasbourg, Musiques Démesurées, Clermont-Ferrand, Pacific New Music Festival, Californie et Sound and Fury, New York, par des ensembles comme Accroche Note, Arditti String Quartet, Ensemble Alternance, Ensemble InterContemporain, Ensemble Itinéraire et New Millennium. Patricia Alessandrini a collaboré avec le Ballet de l’Opéra National du Rhin et entreprend aujourd’hui plusieurs projets multimédias comprenant une création avec la vidéaste Chiara Vecchiarelli et l’ensemble Hic et Nunc, une pièce interactive pour le percussionniste Thierry Miroglio et un opéra multimédia. La plupart de ses oeuvres récentes intègrent l’électronique et ont été réalisées en collaboration avec l’IRCAM, le Groupe de Recherches Musicales et La Muse en Circuit. À l’été 2008, elle entreprendra une tournée de théâtre musical avec électronique avec la compositrice etimprovisatrice Katarzyna Glowicka et la flûtiste et compositrice Anne LaBerge
http://marcosuarezcifuentes.wordpress.com/
C’est une véritable pantomime bavarde que nous présente ici la compagnie L’Art de Vivre, faite de sons inattendus, d’histoires improbableset de chansons absurdes. En quinze petites fables, trois personnages féeriques incarnent chacun leur tour de drôles d’animaux fantastiques sortis tout droit de l’imaginaire des enfants. Un réjouissant spectacle où ces bestiaux jouent pour nous une étrange comédie humaine.
Inspiré des dramatiques-radios, ce spectacle sonore et visuel se présente comme un studio d’enregistrement public, dans lequel estinstallée la tente magique, pleine à craquer d’histoires mélant le réel et le fabuleux, et ayant servi à la collecte d’histoires d’enfants. La compagnie a réuni cette manne exceptionnel de paroles dans un espace fantastique et théâtralise cette écriture en faisant dialoguer les personnages. Le tout en respectant bien évidemment les trouvailles et les inventions des petits auteurs. Variant entre expressionnisme exubérant et variété sous-réaliste, voici un théâtre qui assurément se voit par les oreilles !
Soirée de clôture du Festival d’Animation.
« Voix d’une femme » concert de florence baschet avec Roula safar dans la cour du chateau d’annecy
Régie générale du festival sons d’automnes depuis la 1er édition en 2011
Installation d’une multitude d’expositions sonores au Chateau d’Avuly pour le CAUE d’Annecy.