Textes

L’enfant

L’enfant au regard vide
Rêve de bonheur
Mais ses joues sont humides
Et son âme est en pleurs

Misère et infortune
Sont des mots indolores
Et sa vie se consume
Quand il vend son jeune corps

Assis sur le bitûme
Mais la tête en dehors
Des rêves qu’il fume
Pour changer de décors

À l’âge où les gamins
S’amusent avec la vie
Lui il nous tend la main
Son pain il le mendie

Les étoiles de lumière
Les larmes de ses paupières
T’inonde de douleur
Quand son regard t’effleure
(BIS)

Toujours ensemble
Éternellement distant
La lumière en lui tremble
Il en est inconscient (BIS)

Petit Tom

Un petit homme jadis est né
Il y a déjà cent deux années
Sa vie est longue et parsemée
D’autant d’histoires qu’il y a d’étés

Le petit homme au fil du temps
Vît la misère noyer les gens
D’autres s’inonder dans l’argent
Autant de choses qu’il y a de jours
Et chaque instant est différent

Il peut nous dévoiler les faits
Du passé que son histoire fait
Son vécu est un long roman
En plusieurs tomes, ça… c’est marrant

Petit Tom a vu la guerre
Petit Tom crie sa colère
Petit Tom en n’est pas fier

Quand ce conteur fait défiler les images
Sur la grande route des narrateurs
Il t’emmène en voyage
Il te dévoile ses histoires en héritage
Ses souvenirs qui font peur
Ou ses légendes sages

REFRAIN
Suis la mémoire de cet homme
Suis l’histoire qu’il te donne
Tu es l’espoir de cet homme
Alors écoute le vieil homme

Ses souvenirs s’évaporent à chaque instant
Et les histoires du passé et du présent
Métamorphoseront l’avenir des enfants
Et raviveront la nostalgie de leur parent

REFRAIN 2X

Et pour que le présent puissent servir de mémoire
Il faut bien que les vieux racontent des histoires

Jeu de dames

Avancer comme le pion
Ne pas choisir sa place
Influente décision
Quand ce jeux te dépasse

Dans le noir et le blanc
Pour le bien ou le vice
Celui qui joue attend de l’autre
Un sacrifice

Réflexion inspirée
Dans la ruse sournoise
Stratagème , confusion
Du cavalier que j’écrase

REFRAIN
Jeux d’échecs, jeux de dames
C’est l’échec du roi
Jeux d’échecs et jeux de dames
Quand le fou prend l’arène

Un souffle d’elle te promène
Mais souffler n’est pas jouer
La reine dans son arène
Est maîtresse des damiers

Dans le blanc et le noir
Pour l’amour pour l’argent
Celui qui joue veut voir
En l’autre un combattant

Un souffle d’elle te possède
Emprisonne la tour
Une astuce un remède
Que je gagne à mon tour

REFRAIN
Jeux d’échecs, jeux de dames
C’est l’échec du roi
Jeux d’échecs et jeux de dames
Quand le fou prend l’arène

Gobe la Lune

Sous son chariot d’étoiles
Il voyage dans le temps
Le vent guide ses voiles
Vers des rêves innocents

Il navigue dans les airs
Sur des royaumes de magie
Traverse ciel et la terre
Dans des songes infinis

L’heure de rêver
De vider tes pensées
Un instant évoquer
Un reflet de réalité

Sommeil paradoxale
Ou s’enchainent des légendes
Un message cérébral
Qu’il voudrait bien comprendre

Désir de l’inconscient
Des images symboliques
Cette nuit tu attends
Tes images féeriques

L’heure de rêver
De vider tes pensées
Un instant évoquer
Un reflet de réalité

Réveil sans lumière
Descente aux enfers

Géometre

En voulant surrement bien faire
L’homme crée son monde autour de lui
Comme l’on déjà fait ses pères
Avant lui

il a élevé ses édiffice
détourné ruisseau et rivière
entaillé les monts ,
retourné la terre
et même reconstruit des villes
sur d’ancien cimetière

Géo Lemaitre est géometre
et de ses plans il nous fais naître
des cathedrales des monuments
que la terre ronge doucement

de beton armée de verre ou d’acier
une à une les tours se sont élévées
et de building en batiment ,
l’homme laisse ses traces au fil du temps

Ce qu’il connait sert de repère
qui le depasse quand il construit
l’homme se veut maitre de la matière
mais ce qu’il crèe c’est les ennuis
mais ce qu’il crèe c’est les ennuis

Géo Lemaitre est géometre
et de ses plans il nous fais naître
des cathedrales des monuments
que la terre ronge doucement

Orage, pluie, foudre et volcan
la terre a bougé , ras de marée et thorens
l’homme veut détourné les éléments
L’homme est bien petit et il voit bien grand

C’est l’escalade en permanence
pour atteindre les plus haut niveaux
toujours plus loin dans la démence
L’homme est bien petit et il voit bien grand
L’homme est bien petit et il voit bien grand

Paranoïde

Fermez-les, fermez les yeux, tout noir !
Ignorez, ignorez les méfaits
Se masquer la face pour ne pas voir
Au fond de nos mémoires
Au fond de nos mémoires

Permettez, permettez les folles histoires
Refusez, refusez de les cacher
Se masquer la face pour ne pas y croire
Au fond de nos mémoires
Au fond de nos mémoires

Ouvrez-les, ouvrez-les mais pas trop tard
Acceptez, acceptez les défaites
Réparez la casse, sans chercher à savoir
Au fond de nos mémoires
Effacez les mémoires…
Sûrement par erreur…
Sûrement par ailleurs!!!
Je suis paranoïde ….
Je suis paranoïde ….
Paranoïde …paranoïde …..
Paranoooooooïde …

Pour ne rien dire

Écoutes ces cris, ces lamentations
Partout où tu iras, tu entendras les mêmes
Les gens voulaient trouver des solutions
À ces problèmes qui ne sont
Pas leurs problèmes

Et la balle s’est renvoyée
Et la balle a sifflé dans tous les camps
Ceux qui n’ont pas pu la dégager
L’ont pris dans le coeur
Et ont versé leur sang

Le monde du silence ferait du bien
Un peu de réflexion, enfin
Les belles phrases sans signification
Préoccupation, Communication

Trop de discours pour ne rien dire
Trop de discussions pour ne rien dire
Trop de formulaires pour ne rien écrire
Trop de mots en l’air pour ne rien dire

Etat de siège

C’est pour lever l’état de siège
Que je reviens plus tranquille
Je m’interroge et m’oblige à répondre…

Elles se débloquent mes saugrenues
Au marteau ciseau papier
Je m’ sens un peu assis entre parenthèses

Millième dilemme de malaise

Je devrais croire au tout confort
Sur mon fauteuil de fakir
A la légère mon verdict… je l’évite
Les résolutions accélèrent
Et pris d’excès je chavire
Je m’ sens un peu tomber entre parenthèses

Millième dilemme de malaise électrique
Personne ne décide entre deux chaises

ça ce bouscule entre les sièges
Examen prioritaire…
Tout ça dépend du temps qui décide

Je l’ai pris « normal » en patience
Et dieu sait qu’il en faillait …
Un peu trop convaincu entre deux chaises.

Amocco Erika
J’ai comme envie de sortir des albums
photos de vacances
J’ai comme envie de sentir
les souvenirs petite enfance
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Un monde
Ce qu’on peut se croiser
C’est une histoire de lieu où
le monde abonde en permanence
Mais là, on se croise
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